Feu vert pour les vols charters privés au Botswana

Le gouvernement du Botswana a confirmé que les vols charters privés seront autorisés à entrer dans le pays à partir du 1er novembre, mais les opérateurs affirment que des progrès supplémentaires sont nécessaires.

Dans une annonce officielle faite en début de semaine, le ministère de l’environnement, de la conservation des ressources naturelles et du tourisme a annoncé que les vols charters privés seraient autorisés à atterrir aux aéroports internationaux de Maun et de Kasane.

Alors que le gouvernement finalise le cadre législatif requis, y compris les protocoles de conformité en matière de santé et de sécurité, les opérateurs basés au Botswana ont accueilli cette nouvelle comme les premières lueurs d’espoir pour le pays qui rouvre ses frontières.

Le PDG de Great Plains, Dereck Joubert, a déclaré : « Nous pouvons confirmer que le Botswana ouvrira en novembre et que quelques opérateurs, dont nous, ont travaillé avec l’Association de l’hôtellerie et du tourisme du Botswana sur les protocoles de santé et de sécurité.

« Rien de tout cela n’est facile pour personne et ce n’est peut-être pas évident au début, mais c’est le premier signe d’espoir pour la réouverture du tourisme et nous y sommes entièrement favorables ».

Cependant, le Botswana ne peut pas compter uniquement sur les charters privés, selon de nombreux autres opérateurs qui, tout en étant reconnaissants de voir une action positive, souhaiteraient voir une réouverture plus importante des frontières.

« C’est un pas dans la bonne direction, mais il reste encore beaucoup à faire en termes d’ouverture des frontières. Les charters privés donnent accès au pays à un nombre très limité de personnes », a déclaré le PDG et fondateur des African Bush Camps, Beks Ndlovu.

Le propriétaire de Liquid Giraffe travel services, Glen Stephen, a déclaré que la majorité des voyageurs n’envisageraient pas d’affrètement privé au Botswana, ajoutant qu’ils n’étaient pas abordables.