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La Polynésie française est une collectivité d’outre-mer (COM) de la République française composée de cinq archipels regroupant 118 îles dont 76 habitées : l’archipel de la Société avec les îles du Vent et les îles Sous-le-Vent, l’archipel des Tuamotu, l’archipel des Gambier, l’archipel des Australes et les îles Marquises. Elle est située dans le sud de l’océan Pacifique, à environ 6 000 kilomètres à l’est de l’Australie. Elle inclut aussi les vastes espaces maritimes adjacents. La Polynésie française est un territoire non autonome relevant de l’article 73 de la Charte des Nations unies.

Les premiers habitants de ces îles, des Austronésiens, proviennent selon toute vraisemblance de migrations en provenance d’Asie du Sud-Est vers l’an 300 ou peu avant (ier siècle pour les Marquises). La rencontre avec les navigateurs européens entraîne à la fin du 18e siècle des épidémies qui déciment les populations autochtones. Les campagnes d’évangélisation et l’introduction de l’alcool achèvent la destruction des savoirs de chaque île. La France impose progressivement son protectorat, à compter de 1842, contrant ainsi l’influence britannique.

Il faudra attendre 1946 pour que les autochtones accèdent au droit de vote et 1957 pour bénéficier d’un premier gouvernement local. Les langues polynésiennes ne retrouvent toute leur place dans les écoles qu’en 1977. La Polynésie française est devenue aujourd’hui une collectivité d’outre-mer, bénéficiant d’une large autonomie par rapport au gouvernement métropolitain. Son axe principal de développement demeure le tourisme, reposant sur un patrimoine naturel et culturel exceptionnel.

Géographie

Ce territoire comprend environ la moitié des eaux marines françaises (5 millions de km2) et plusieurs groupes d’îles et d’atolls dont la plus importante et la plus peuplée est Tahiti.

Rapportée à l’Europe, la Polynésie française révèle son immensité. En plaçant l’île de Tahiti au niveau de Paris, Hatutu (l’île la plus « septentrionale » de Polynésie française dans l’archipel des Îles Marquises) se situerait à Ålbergaen Suède. Mangareva (l’île la plus « orientale » de Polynésie française dans l’archipel des Îles Gambier) se situerait à Prekopčelica en Serbie. Rapa (l’île la plus « méridionale » de Polynésie française dans l’archipel des Îles Australes) se situerait en mer tyrrhénienne au sud-est de la Sardaigne au large de Capo Ferrato. Et Manuae (l’île la plus « occidentale » de Polynésie française et des Îles Sous-le-Vent dans l’archipel des Îles de la Société) se situerait dans la Manche au sud-ouest des Cornouailles anglaises au large du Cap Lizard.

Le domaine maritime et la zone économique exclusive (ZEE) s’étendent bien au delà de ces îles.

Îles et atolls

Les îles de la Polynésie française sont issues de l’activité volcanique, soit d’un âge proche de la plaque sur laquelle ils reposent (50 à 60 millions d’années, c’est le cas des soubassements des Tuamotu), soit de points chauds. Du fait du mouvement de la plaque océanienne (qui se déplace vers le nord-ouest), le point chaud restant, lui, fixe, des chapelets d’îles peuvent ainsi se former. Ainsi le point chaud qui a donné naissance aux deux volcans de Tahiti n’est qu’à cinquante kilomètres à l’est. Ces massifs volcaniques s’érodent, s’enfoncent progressivement (du fait de leur poids et du phénomène de subsidence), jusqu’à disparaître de la surface.

La seule trace visible en est alors le récif corallien, s’il a pu se développer, dont la croissance continue compense l’affaissement du support : les îles sont alors appelées atolls, par opposition aux îles hautes qui, elles, sont montagneuses). Le passage du stade de volcan île haute à atoll ne prendrait que quelques millions d’années.

Un grand nombre d’atolls, à la surface émergée très réduite, sont inhabités, ou seulement utilisés pour la pêche et la culture perlière.

Les très nombreux atolls des Tuamotu rendent la navigation dangereuse dans la région, et sont célèbres pour les échouages qu’ils provoquent. Leur lagon est alimenté en eau océanique par quelques passes (des ruptures de la barrière corallienne), et les profonds cratères offrent des eaux très froides et limpides contrastant avec les eaux chaudes des faibles fonds des plateaux lagunaires, qui abritent une faune et une flore marines riches. Par contre, sur les parties émergées, le manque ou parfois l’absence totale d’eau douce ne permet qu’une flore terrestre très pauvre, et ces atolls souvent très désolés ne sont peuplés que de crustacés et servent de refuges aux oiseaux.

À Tahiti, la plus grande île, les vestiges des deux volcans continuent à culminer à des hauteurs respectables (2 241 m pour l’Orohena, le plus haut mont de Polynésie française) autour de larges vallées et plaines alluvionnaires fertiles et sur les flancs desquelles se sont formés par endroits des massifs coralliens. Les côtes, protégées par les massifs coralliens sont faiblement érodées par la mer, en raison d’un très faible marnage, et offrent de longues plages basaltiques.

Tahiti et les autres îles du Vent voisines sont situées sur un point où l’amplitude de la marée est nulle, sauf en début d’été austral (pleine lune de la Toussaint).

Il permet la culture des perles en eaux peu profondes sur les atolls polynésiens. Il permet aussi l’installation de bungalows hôteliers dans les lagons aux eaux limpides. Le très court plateau confère à la houle océanique une puissance qui engendre de remarquables rouleaux près des plages, ce qui en fait un paradis pour les surfeurs.

En revanche, aux îles Marquises, dont la formation géologique est ancienne (50 millions d’années), les structures volcaniques sont fortement érodées et offrent un paysage montagneux abrupt, constellé de vallées étroites aboutissant à des plages courtes aux eaux profondes. Les Marquises ne possèdent presque pas de barrière de corail.

Climat

Du fait de la situation dispersée des différents archipels sur plusieurs centaines de kilomètres, entre le 8e et le 27e degré de latitude sud, la Polynésie française ne peut pas être résumée à une seule zone climatique.

Ainsi, le nord de l’archipel des Marquises connaît plutôt un type de temps tropical aride alors que le sud de l’archipel des Australes est plutôt soumis à un type de temps des moyennes latitudes. Deux grandes saisons se distinguent :

  • de novembre à avril, une saison dite « chaude » ou été austral (humidité élevée) ;
  • de mai à octobre une saison dite « fraîche » ou hiver austral (humidité moindre).

De façon très schématique, il est possible de distinguer trois types de temps :

  • les alizés, vents d’Est, tant en saison chaude qu’en saison fraîche ;
  • les épisodes de perturbations pouvant évoluer en dépression tropicale, parfois très vigoureuse, atteignant à l’extrême le caractère cyclone. Ce type de temps est caractéristique de la saison chaude (décembre à mars). Ces dépressions apparaissent sur les eaux chaudes de l’océan ;
  • les perturbations d’ouest sur les Australes, sud Tuamotu et Gambier. Ces archipels sont d’ailleurs régulièrement concernés par des vents forts, liés aux dépressions subtropicales associés à ces fronts froids. Enfin, il convient de souligner qu’à l’arrière de ces perturbations d’ouest, sous la poussée d’un anticyclone (en général celui de Kermadec), peut naître un type de temps particulier le « mara’amu ».

Risques naturels : Cyclones et tsunamis

Tous les archipels sont soumis au risque cyclonique, à l’exception des Marquises. Le dernier cyclone OLI a frappé l’île de Tubuai en 2010. L’onde d’un séisme peut générer un risque de tsunami. Le séisme du 22 mai 1960 au large des côtes chiliennes a entraîné des vagues aux Marquises de 7 à 10 mètres, elles ont été plus limitées dans les autres archipels. Ainsi, le centre-ville de Papeete aurait été inondé par une vague d’environ un mètre. Un dispositif d’alerte ad hoc est en place sur chaque île.

Patrimoine naturel

La Fleur de Tiaré est l’emblème national de la Polynésie française.

Du fait de son isolement biogéographique et de sa taille, la flore et faune de Polynésie sont relativement limitées, mais souvent endémiques. Les îles hautes de la Société abritent la plus haute biodiversité marine du fait de la conjugaison du lagon, du milieu récifal, et de milieux saumâtres.

La Polynésie française est la collectivité d’outre-mer comportant le plus grand nombre d’espèces animales et végétales déjà éteintes ou menacées. Face à cette situation, le droit polynésien s’est enrichi, depuis la délibération de 1995 sur la protection de la nature, d’un véritable statut pour les espèces protégées. Il figure aujourd’hui aux articles L.P. 100-1 et suivants du Code de l’environnement de la Polynésie française et établit des listes d’espèces animales ou végétales protégées en fonction de divers intérêts. Pour bénéficier d’une protection, une espèce doit être en danger, vulnérable, rare ou d’intérêt particulier.

La Polynésie française s’est engagée, via un « Plan d’action relatif à la Stratégie nationale pour la biodiversité », à « mettre en place une brigade verte », à « assermenter des agents pour réprimer les infractions » et à « responsabiliser la sphère publique ». Pour ce qui concerne plus spécifiquement les espèces protégées, le plan prévoit d’« assurer le financement de la protection », « la protection des espèces les plus menacées (faire une liste des espèces les plus menacées et réaliser une cartographie) » et d’établir des plans de conservation. De plus, les contrevenants qui s’exposaient autrefois , pour la destruction d’espèces protégées, à de simples amendes (de 1 500 euros maximum), risquent depuis la « loi du pays » du 6 février 2008, une peine d’emprisonnement de trois mois et/ou une amende de plus de 8 000 euros.

En 2016, la Polynésie française a annoncé la création de Taini Atea : une aire de gestion sur toute sa zone économique exclusive, soit 5 000 000 de km² (environ près de la moitié de la surface de l’Europe), qui sera gérée selon le système juridique traditionnel Rāhui.

Flore de Polynésie

Avant l’arrivée des Européens, la Polynésie était pauvre en fleurs comme en autres espèces végétales (mais avec une diversité génétique probablement élevée en raison des effets d’insularisation biogéographique ; le pua (Fragrea berteriana) ou tiare, devenu emblème national de la Polynésie française, avec une variété d’hibiscus (‘aute) sont les plantes à fleur qui dominent. La « Fleur de Tiaré » a été décrite par Johann Georg Adam Forster, le naturaliste de la seconde circumnavigation de James Cook, qui l’a confondu avec gardenia florida. Un premier échantillon a été recueilli et ramené en Europe par Dumont d’Urville en 1824. La macération de fleurs fraîches de Tiaré Tahiti dans de l’huile raffinée de coprah donne le monoï, très utilisé pour le soin des cheveux et de la peau par les Polynésiens.

Démographie

La Polynésie française comptait 275 918 habitants au recensement de 2017, ce qui représente moins de 0,4 % de la population française, mais 10 % de la France d’outre-mer et un tiers de la population des collectivités d’outre-mer. 36 % des polynésiens ont moins de 20 ans, 52 % moins de 30 ans. L’espérance de vie est réduite d’environ 5 ans par rapport à la métropole (73,2 ans pour les hommes, 78,3 pour les femmes).

L’institut de la statistique (INSEE) estime à 320 000 à l’horizon 2027.

Trois communautés ethniques principales peuvent être distinguées :

  • les Polynésiens : 78 % ;
  • les Européens : 12 % ;
  • les Asiatiques (pour la plupart d’origine chinoise) : 10 %.

Religions

Le christianisme occupe une place centrale dans la société polynésienne contemporaine. En 1951, le recensement mentionnait cinq Églises et indiquait qu’un quart de la population était catholique, un peu plus de la moitié protestante (54,81 %), les Églises restantes – adventistes, Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours et Communauté du Christ, appelée localement « sanito », ne rassemblant à elles trois que 6,41 % des habitants de Polynésie française. En 1971, date du dernier recensement mentionnant l’appartenance religieuse, l’Église catholique romaine avait nettement progressé (34,5 %), l’Église évangélique de Polynésie française (EEPF, protestante historique – 50,5 %) un peu décliné.

Économie

Evolution des exportations de la Polynésie française

La valeur ajoutée du secteur marchand comptait en 2006 pour les 2/3 du PIB comme dans les départements d’outre-mer français. C’est essentiellement une économie de services, avec un secteur industriel restreint et un secteur agricole en difficulté depuis le début du xxe siècle. La majeure partie des biens consommés sont importés. Les exportations sont très limitées, et essentiellement constituée par les produits perliers (voir graphe). L’économie est largement administrée. Les produits de base sont ainsi à prix fixés ou à marges fixées par le Gouvernement. Par ailleurs, les dépenses de l’État au titre de ses missions régaliennes, et dans une moindre mesure de ses dotations contribuent à hauteur d’un tiers du PIB, sans pour autant y effectuer aucun prélèvement direct.

D’après une étude de l’AFD réalisée en 2009, les inégalités sont extrêmement importantes et environ un quart de la population vit sous le seuil de pauvreté.

Tourisme

Le développement du tourisme en Polynésie française, soutenu notamment par les lois Pons (1986), Paul (2001) et Girardin sur la défiscalisation des investissements immobiliers, est en difficulté depuis le début des années 2000. Les services touristiques représentaient 9 % du PIB marchand en 2006. La première baisse significative de la fréquentation touristique est enregistrée à la suite des attentats du 11 septembre 2001 qui rendent la conjoncture internationale défavorable. La fréquentation touristique continue ensuite de baisser, passant de 212 700 visiteurs en 2003 à 147 500 en 2009.

Perliculture

La culture perlière de la perle de Tahiti pour la bijouterie est très développée, mais ce secteur est également en grande difficulté, le prix à l’exportation ayant considérablement chuté.

Vanille

La production de la vanille de Tahiti, dont la qualité est réputée, est passée de 200 tonnes dans les années 1960 à des niveaux très bas. Un plan de relance initié en 2003 a permis de relever le niveau de production à 49 tonnes en 2008. Mais seulement 9 tonnes ont été exportées cette même année.

Pêche

Le développement de flottilles de pêche au thon, initié au cours des années 1990, ne permet toujours pas d’atteindre les quotas autorisés (6 300 tonnes pêchées contre 10000 autorisées).

Industrie

Elle repose essentiellement sur quatre pôles : agroalimentaire, construction navale et biens intermédiaires pour le bâtiment et des activités de transformation (meubles, textile, imprimerie…). Le secteur industriel représente 9 % du PIB marchand en 2006. Divers secteurs sont protégés par une taxe de développement local à l’importation (TDIL) qui frappe les produits importés concurrents (entre 2 % et 82 % de taxe). Environ 3000 entreprises (dont 1000 dans l’agro-alimentaire) sont présentes et génèrent un chiffre d’affaires de l’ordre de 100 milliards de francs pacifique. L’artisanat représenterait environ 13 000 personnes, environ 8 000 artisans étant recensés par la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM).

Eau potable et assainissement

Seulement la moitié de la population a accès à de l’eau potable. Sur les îles hautes les ressources sont en général abondantes, mais le faible rendement des réseaux couplé à une surconsommation rendent difficile l’établissement d’un service d’eau potable économiquement viable. Certaines communes assurent cependant un service de qualité à l’ensemble de leur population (par exemple Papeete, Faa’a, Arue, Bora Bora, Huahine, Rapa). Les atolls des Tuamotu disposent de ressources souterraines limitées et fragiles (à l’exception de Rikitea et Makatea). L’utilisation de l’eau de mer (dessalinisation) et de l’eau de pluie viennent les compléter. L’assainissement est majoritairement assuré par des systèmes autonomes ou semi-collectifs. Seules les communes de Bora Bora, Punaauia, Moorea, Papeete ont lancé des programmes d’assainissement collectif.

Santé

La couverture médicale est généralement bonne sur les îles les plus importantes mais limitée dans les régions plus lointaines ou moins peuplées. Néanmoins la plupart des îles comprennent au minimum un poste médical (infirmerie). La mortalité infantile reste élevée (5,5 pour 1000 naissances) comparativement à la métropole (3,8 pour 1000). Les personnes ayant besoin de soins urgents ou souffrant de maladies graves sont souvent transférées à Tahiti pour y être soignées et pour les pathologies spécifiques évacuées vers la Nouvelle-Zélande ou la France.

Le premier hôpital du territoire est l’hôpital général Vaiami à Papeete, en 1884 ; il fait suite à une infirmerie militaire datant de 1848. Le service de psychiatrie reste sur place tandis que le reste de l’hôpital déménage vers Mamao en 1970. En 2003, l’hôpital psychiatrique déménage au Ta’aone sur la commune de Pirae. Il sera rejoint en 2011 par les autres services au sein du nouvel hôpital, le CHPF.

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