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L’Équateur, est un pays d’Amérique du Sud, frontalier du Pérou au sud et de la Colombie au nord, baigné à l’Ouest par l’océan Pacifique. Ses habitants sont les Équatoriens. Sa superficie est de 283 520 km2, partagée en trois grandes régions : la côte du Pacifique, où se trouve la principale ville du pays (Guayaquil), la partie andine du pays, où se trouve la capitale Quito, et l’Amazonie équatorienne, à l’Est du pays. Les deux premières de ces régions concentrent l’essentiel de la population et de l’activité économique du pays, tandis que la partie amazonienne, moins peuplée, recèle des ressources significatives en hydrocarbures, ainsi qu’une biodiversité extrêmement importante. À ces trois régions continentales, il faut ajouter une région insulaire formée par les îles Galápagos, situées dans l’océan Pacifique à un millier de kilomètres à l’ouest de la côte.

Depuis son indépendance de l’Espagne en 1822, l’Équateur est une République, aujourd’hui divisée en vingt-quatre provinces. La Constitution de 2008 le définit comme un État interculturel et plurinational : si l’espagnol est la langue officielle de la République, des nations indigènes sont reconnues, et le kichwa et le shuar ont un statut de langues de relations interculturelles. Les principales exportations du pays sont les hydrocarbures et des produits agricoles tels que les bananes, les roses ou les crevettes.

L’Équateur est membre de l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA) depuis 2009.

Les restes archéologiques les plus anciens trouvés en Équateur datent de 3500 av. J.-C. et ont été trouvés dans la province du Guayas. Ils correspondent à la culture Valdivia. D’autres sites archéologiques ont été découverts sur la côte aussi bien que dans la sierra équatorienne, datant pour la plupart des deux derniers millénaires. Malgré ces découvertes, ces cultures restent mystérieuses et on dispose de relativement peu de connaissances certaines sur l’histoire de l’Équateur jusqu’au xve siècle.

Au xve siècle, l’Équateur était peuplé par différentes ethnies parlant des langues distinctes : sur la côte les cultures Esmeralda, Manta, Huancavilca et Puná (du nord au sud), pratiquant toutes la pêche, la chasse, l’agriculture et le commerce (aussi bien par la mer entre différentes zones côtières qu’avec les indiens de la sierra). Dans la sierra, les principales cultures à cette même période étaient les Pastos, les Caras, les Panzaleo, les Puruhá, les Cañaris et les Paltas. Leur économie était essentiellement agricole, avec un mode de vie sédentaire et un important usage de l’irrigation en particulier pour les Cañaris. L’organisation politique se faisait autour de caciques, qui nouaient entre eux des alliances fluctuantes et étaient capables de lever des armées et d’administrer certains territoires3.

Les andes équatoriales sont conquises par les incas sous les règnes de Tupac Yupanqui, qui conquiert le sud de l’actuel Équateur, puis de son fils Huayna Capac, né à Tomebamba, qui conquiert Quito et en réduit les dernières résistances des Otavalos lors du massacre de Yahuarcocha, vers 1505. À la mort de Huayna Capac en 1527, la noblesse, divisée sur le choix du successeur légitime, partage l’empire inca en deux, attribuant àAtahualpa la partie nord, avec pour capitale Quito, et à Huascar (son demi-frère) la partie sud, avec pour capitale Cuzco. Une guerre civile se déclenche rapidement entre les deux empereurs, qui tourne finalement à l’avantage d’Atahualpa, qui parvient à pénétrer profondément dans le territoire de Huascar et fait prisonnier ce dernier en 1532.

 Atahualpa (empereur inca)

C’est alors qu’Atahualpa est aux bains de Cajamarca, se préparant à entrer en vainqueur à Cuzco, qu’a lieu sa rencontre avec Francisco Pizarro. Le conquistador, à la tête d’une petite armée et malgré l’escorte imposante d’Atahualpa, parvient à s’emparer de l’Inca et à le faire prisonnier le . Malgré une forte résistance opposée aux conquérants espagnols par certains généraux d’Atahualpa, dont Rumiñahui, l’Équateur est conquis entre 1532 et 1534, et Sebastián de Belalcázar fonde Quito le , sur les ruines du Quito inca détruit par Rumiñahui avant de l’abandonner aux espagnols.

Situé en Amérique du Sud, de part et d’autre de la cordillère des Andes qui traverse le pays du nord au sud, l’Équateur est limité par le Pérou (au sud et à l’est, le long d’une frontière de 1 420 km), la Colombie (au nord, avec une frontière longue de 590 km), et l’océan Pacifique (à l’ouest). Le territoire équatorien comprend également les îles Galápagos.

D’un point de vue géographique, climatique et humain, l’Équateur peut se diviser en quatre régions naturelles :

  • La Costa (côte) est une région côtière au climat tropical humide vers le nord, semi-aride au sud. Elle forme une plaine longue de 800 km, s’étalant des versants de la cordillère des Andes jusqu’à l’océan Pacifique. Lecourant de Humboldt et l’upwelling associé font des eaux équatoriennes une zone de fortes ressources halieutiques, en particulier dans le sud du pays. La Costa est également une zone de culture de la banane, principalement pour l’exportation, ainsi que d’autres produits tropicaux (mangue, canne à sucre etc.) La principale ville de cette région est Guayaquil, important port sur le Pacifique et ville la plus peuplée du pays.
  • La Sierra est la partie du pays située en altitude, dans la cordillère des Andes. En Équateur, la cordillère est divisée en deux chaînes parallèles, chacune comprenant plusieurs volcans avoisinant ou dépassant les 5 000 m. Le point culminant du pays est le Chimborazo (6 310 m), dans la Cordillère Occidentale mais le Cotopaxi (5 897 m), plus haut volcan actif du monde, situé dans la Cordillère Orientale est également très emblématique. Ces deux cordillères sont séparées par une dépression dite couloir interandin, dont l’altitude est d’environ 2 500 m. La Sierra s’étend sur 600 km depuis Tulcán, à la frontière colombienne, jusqu’à la région de Loja au Sud. Cette région, qui bénéficie d’un climat tempéré, est historiquement la plus peuplée mais a vu à partir de la deuxième moitié du vingtième siècle sa population rattrapée puis dépassée par celle de la Costa. Les principales villes sont Quito, capitale du pays, au nord, et Cuenca, au sud.
  • L’Oriente (Amazonie) est une région peu accessible, peu peuplée, sillonnée de différents affluents du fleuve Amazone (dont le Napo). Cette région au climat tropical humide, qui fait partie de la forêt amazonienne, concentre la quasi-totalité des ressources pétrolières de l’Équateur.

La faune sous-marine, protégée par la réserve marine des Galápagos, est également exceptionnelle de diversité, comprenant, outre l’iguane marin, près de 300 espèces de poissons (dont des requins des Galápagos), de petits mammifères (otarie des Galápagos, otarie à fourrure) et des cétacés, (baleine à bosse notamment).

Volcans importants

Volcan Tungurahua.
  • Chimborazo (6 310 m), l’un des plus hauts volcans de l’hémisphère sud (le Nevado Ojos del Salado est le plus haut volcan, à 6 891 m), et également le point de la surface terrestre le plus éloigné du centre de la terre (à cause de l’aplatissement de la terre aux pôles).
  • Cotopaxi (5 897 m), le plus haut volcan actif du monde.
  • Cayambe (5 785 m), situé sur la ligne équatoriale.
  • Antisana (5 753 m), proche de Quito.
  • El Altar (5 319 m).
  • Tungurahua (5 023 m).
  • Guagua Pichincha (4 784 m), le volcan actif qui surplombe Quito.

L’Équateur est un pays historiquement catholique, où la religion a joué un rôle déterminant dès le début de la conquête espagnole, et l’Église catholique d’Équateur a amassé des richesses considérables durant la période coloniale via les dons et la collecte de dîmes. Pendant toute la période coloniale et jusqu’à l’accession de Eloy Alfaro à la présidence, le catholicisme a été la religion d’État en Équateur. À partir de 1895 toutefois, Eloy Alfaro autorise la pratique des religions autres que le catholicisme et saisit une part importante des terres appartenant à l’Église, et la Constitution de 1945 réaffirme la liberté de culte et la séparation de l’Église et de l’État. L’Église catholique continue toutefois à jouer un rôle important dans la société équatorienne, en particulier au cours des années 1960 et 1970, au cours desquelles des prêtres proches de la théologie de la libération, comme Leonidas Proaño, veulent faire de l’Église une force de transformation sociale, n’hésitant pas à entrer en conflit avec les autorités militaires qui gouvernent le pays. En 2011, l’Équateur se divise en quatre archevêchés sis à Quito, Cuenca, Guayaquil et Portoviejo.

La culture équatorienne est marquée par la confluence de la culture espagnole, puis créole, avec des traditions d’origine précolombienne fortement enracinées. Sur le plan musical par exemple, la musique traditionnelle équatorienne utilise aussi bien des instruments traditionnels européens comme la trompette, la guitare ou l’accordéon que des instruments andins comme la kena ou la flute de Pan. Cette rencontre a donné naissance à des genres de musique comme le Pasacalle. Le compositeur contemporain Luis Humberto Salgado s’est inspiré de ces musiques traditionnelles équatoriennes pour beaucoup de ses œuvres, dont la Symphonie équatorienne.

Le pasillo est un genre musical extrêmement populaire en Équateur, au point d’être considéré comme la musique équatorienne par excellence, et un symbole national. Les pasillos sont généralement des chansons mélancoliques célébrant la beauté féminine et la nostalgie de l’être aimé. Le pasillo équatorien a connu son apogée internationale avec le chanteur Julio Jaramillo. Parmi les compositeurs réputés de ce genre musical, on trouve des noms tels que Francisco Paredes Herrera, surnommé « le prince du pasillo équatorien », Enrique Espín Yépez, Segundo Cueva Celi, Enrique Ibáñez Mora, Cristóbal Ojeda ; parmi les interprètes, des noms tels que le guitariste Homero Hidrovo, le pianiste et guitariste Segundo Bautista, le duo Benítez-Valencia, les frères Miño Naranjo, Los Brillantes, les frères Villamar, et plus récemment Las Tres Marías, les frères Nuñez et Juan Fernando Velasco. La chanteuse de pasillo la plus connue est Carlota Jaramillo, surnommée « la reine de la chanson nationale » ou « la reine du pasillo équatorien »36.

L’Équateur a également vu naître le compositeur de musique électroacoustique Mesías Maiguashca et le peintre Oswaldo Guayasamin.

Parmi les artistes équatoriens les plus importants, on peut citer entre autres Juan León Mera, Jorge Icaza, Juan Montalvo, Benjamin Carrión, José de la Cuadra, Alicia Yánez Cossio, Jorge Queirolo Bravo, Gabriela Alemán,Karina Gálvez, Jorge Enrique Adoum et d’autres.

Sur le plan architectural, l’architecture coloniale est particulièrement riche et bien conservée en Équateur, raison pour laquelle les villes de Quito et Cuenca sont classées au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Sur un plan plus anecdotique mais appartenant également au mode de vie équatorien, l’« heure équatorienne » symbolise la tendance des équatoriens à arriver en retard aux rendez-vous (jusqu’à plusieurs heures), à tel point que le gouvernement a lancé en octobre 2003 une campagne de lutte contre cette coutume, que l’on retrouve également au Pérou.

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