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L’Alaska est le 49e État des États-Unis, dont la capitale est Juneau et la plus grande ville Anchorage, où habite environ 40 % de la population de l’État. Il est l’État le plus étendu et le plus septentrional du pays, mais l’un des moins peuplés, ne comptant que 737 438 habitants en 2018.

Comme Hawaï, l’Alaska est séparé du Mainland et se situe au nord-ouest du Canada. Bordé par l’océan Arctique au nord et la mer de Béring et l’océan Pacifique au sud, ce territoire est séparé de l’Asie par le détroit de Béring. En outre, ses divisions administratives ne sont pas des comtés mais des boroughs.

Alaska signifie « grande Terre » ou « continent » en aléoute. Cette région, que l’on appelait au 19e siècle l’« Amérique russe », tire son nom d’une longue presqu’île, au nord-ouest du continent américain, à environ 1 000 km au sud du détroit de Bering, et qui se lie, vers le sud, aux îles Aléoutiennes. Le surnom de l’Alaska est « la dernière frontière » ou « la terre du soleil de minuit ».

Peuplé par des Aléoutes, Esquimaux (notamment Iñupiak et Yupiks) et peut-être d’autres Amérindiens depuis plusieurs millénaires, le territoire est colonisé par des trappeurs russes à la fin du 18e siècle. L’Alaska vit alors essentiellement du commerce du bois et de la traite des fourrures. En 1867, les États-Unis l’achètent à la Russie pour la somme de 7,2 millions de dollars (environ 120 millions de dollars actuels), et celui-ci adhère à l’Union le . Les domaines économiques prédominants aujourd’hui sont la pêche, le tourisme, et surtout la production d’hydrocarbures (pétrole, gaz) depuis la découverte de gisements à Prudhoe Bay dans les années 1970.

Le Denali (6 190 mètres d’altitude), point culminant des États-Unis, se trouve dans la chaîne d’Alaska et constitue le cœur du Parc national de Denali.

Le climat y est de type polaire, et la faune caractéristique des milieux froids (grizzli, caribou, élan, ours blanc).

Les territoires limitrophes sont le territoire du Yukon et la province de Colombie-Britannique au Canada. Le Kraï du Kamtchatka et le district autonome de Tchoukotka en Russie se trouvent à quelques dizaines de kilomètres, de l’autre côté du détroit de Bering.

Bastion du Parti républicain, l’Alaska fut gouverné de 2006 à 2009 par Sarah Palin, candidate à la vice-présidence des États-Unis en 2008 et égérie du mouvement des Tea Party.

Lacs et rivières

Le nombre de lacs est estimé à plus de 3 millions. 94 dépassent 26 km2, les plus grands étant le lac Illiamna (3 000 km2), le lac Becharof (1 200 km2), le lac Teshekpuk (800 km2) et le lac Naknek (630 km2). Par comparaison, le lac Léman fait 580 km2. Le nombre de cours d’eau est estimé à 3 00012. Parmi ces fleuves, le Yukon est le plus célèbre. Il serpente sur 2 000 km, de la frontière canadienne à la mer de Béring, charriant encore les pépites de la ruée vers l’or : une voie légendaire et historique. Ses principaux affluents font également partie des plus longues rivières, comme la Porcupine (890 km), la Koyukuk (890 km), la Kuskokwim (870 km) ou la Tanana (850 km). La plupart sont navigables. Le nom d’Alaska vient d’un mot de la langue aléoute qui veut dire la grande terre ; pourtant, l’immense réseau fluvial et les 3 millions (?) de lacs en font plutôt un monde aquatique où l’hydravion est roi.

Relief et géologie

Carte topographique de l’Alaska

Avec ses glaciers qui produisent des icebergs, ses volcans qui sculptent des vallées lunaires, ses montagnes qui continuent de s’élever vers le ciel, l’Alaska, aux paysages en perpétuel devenir, est le contraire d’une terre ferme. Ce coin de la planète, terre d’élection pour les géologues, est le théâtre de vastes mouvements tectoniques : failles, éruptions, séismes sillonnent et secouent ce « bloc fantastique venu d’ailleurs ».

Volcans

L’Alaska est une grande zone sismique. Deux des trois plus violents tremblements de terre jamais enregistrés ont touché l’État américain :

  • à Prince William Sound, en 1964 (séisme de magnitude 9,2)
  • dans les îles Andreanof, en 1957 (magnitude 9,1)

La péninsule de l’Alaska compte 80 volcans, dont 41 encore en activité. Sur la partie nord-est de la Ceinture de feu du Pacifique, les volcans Mont Pavlof (2 518 mètres), Augustine (1 227 mètres), mont Redoubt (3 108 mètres), Mont Spurr (3 374 mètres). Le chapelet des îles Aléoutiennes témoignent du choc tectonique : elles ont une forme pointue (exemple : le volcan Mont Shishaldin, (2 857 mètres) et prolonge la cordillère de la chaîne des Aléoutiennes. En 1912, une violente explosion a décoiffé le mont Katmai de ses 600 derniers mètres. Plusieurs tonnes d’oxyde de soufre ont été projetées dans l’atmosphère, à plus de 15 kilomètres du sol et ont perturbé la mousson en Asie. Haut-lieu mondial de la volcanologie, la vallée des Dix Mille Fumées a été recouverte par les cendres sur une surface de 100 km.

La fosse des Kouriles borde le plateau continental de l’Alaska au sud et atteint une profondeur maximale de 10 498 mètres.

Glaciers

Environ 100 000 glaciers sont présents sur l’ensemble de l’Alaska. Ils recouvrent plus de 70 000 km2 (4 % de la surface totale) et se trouvent en majorité dans le sud du pays, car les chutes de neige y sont beaucoup plus importantes qu’au nord. Certains se trouvent au milieu de chaînes de montagne, d’autres se jettent en mer. Le plus grand glacier est celui de Béring, long de 160 km et recouvrant 5 850 km2. Le plus impressionnant est l’ensemble de glaciers formant le « Glacier Bay » : dans un fjord de 100 km de long se trouvent une douzaine de glaciers déversant leurs icebergs dans la baie. Certains glaciers s’étalent en plaine, comme le glacier de Malaspina et ses 2 200 km2.

Climat

Glacier en Alaska

D’une manière générale, le climat alaskien est marqué par un hiver glacial et long. L’écrivain Jack London a écrit que l’Alaska était « le pays où le whisky gèle et peut servir de presse-papiers durant une bonne partie de l’année ». Le sol est gelé en profondeur et empêche le développement de l’agriculture : c’est le pergélisol (ou permafrost) qui varie de quelques dizaines à quelques centaines de mètres en Alaska. La couche superficielle, sur laquelle les Hommes marchent, est le mollisol qui dégèle au printemps. En hiver, les chutes de neige et les avalanches peuvent isoler les villages. Au cours du printemps, le sol dégèle en surface et provoque la formation de marécages, souvent infestés de moustiques. L’Alaska se couvre de centaines de lacs. Les rivières gonflent et charrient des troncs d’arbres. L’été ne dure que peu de temps et autour du solstice, le soleil ne se couche pas au-delà du cercle polaire arctique. La saison est marquée par de grands incendies de forêt provoqués par la foudre.

Les climats sont divers en fonction de la latitude, de l’altitude, de l’éloignement par rapport à l’océan Pacifique ou de la disposition des reliefs comme l’illustrent ci-après les relevés respectifs des villes d’Anchorage, de Fairbanks et de Barrow.

Écosystèmes

La faune et la flore sont protégées dans des parcs et réserves naturels. Il existe huit grands parcs nationaux : Parc national et réserve de Denali, Parc national et réserve Gates of the Arctic, Parc national et réserve de Katmai, Parc national de Kenai Fjords, Parc national de Kobuk Valley, Parc national de Glacier Bay, Parc national et réserve nationale de Lake Clark et Parc national de Wrangell–Saint-Élie, inscrit également sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité depuis 1979.

Faune

Les spécialistes estiment à un millier le nombre d’espèces animales en Alaska dont 115 de mammifères et 400 d’oiseaux. Les animaux emblématiques de l’État pour les safaris photographiques ou de chasse sont appelés les « Big Five » par les autorités touristiques : cette catégorie comprend le grizzly et aussi l’ours kodiak habitant l’île Kodiak à côté de l’Alaska, le caribou, l’élan (150 000 têtes, population en progression), le loup (7000 à 9000) et le mouflon de Dall. De nombreux autres mammifères, adaptés aux conditions naturelles difficiles, vivent aussi en Alaska : lynx, glouton, renard roux, lemmings, castor, bœuf musqué (exterminé au xixe siècle, il a été réintroduit en 1930 sur l’île Nunivak : 34 animaux ont été lâchés, ils sont 600 aujourd’hui sur l’île, et 2400 dans toute l’Alaska), lièvre arctique, chèvre des montagnes Rocheuses, martre, loutre. Une partie de ces mammifères hiberne ou migre pendant l’hiver. L’ours blanc chasse au nord de la région : un quart des 20 à 25 000 ours polaires du monde vivent en Alaska. Il ne reste plus que 35 000 à 45 000 ours bruns, dont 3 000 se concentrent dans l’archipel Kodiak. Enfin, l’ours noir, beaucoup plus petit, est aussi plus nombreux, avec 110 000 individus estimés sur le territoire alaskien.

Faune marine

L’orque est certainement le plus emblématique des mammifères marins d’Alaska. Elle vit tout autour de l’État, de la mer de Béring jusqu’au sud-est, et on en compte quelques 750 individus. La baleine à bosse passe l’hiver dans les eaux tropicales d’Hawaii et du Mexique et remonte en Alaska l’été (650 individus21). La baleine grise vient également en mer de Béring. Le morse vit surtout autour de la mer de Béring, ou on en compte près de 20 000. On trouve également des phoques, lions de mer, veaux marins, otaries à fourrure et des loutres de mer.

Flore

Malgré la rigueur du climat en hiver, la flore de l’Alaska est très variée. On dénombre près de 1 500 espèces de plantes, fleurs, arbres et fougères. Le nord et le nord-ouest sont couverts par la toundra. La forêt tempérée très humide couvre les espaces naturels du littoral sud longé par le courant de l’Alaska. L’intérieur des terres, marqué par la continentalité, est le domaine de la forêt boréale ou taïga. Enfin, la végétation dépend de l’altitude.

Composition ethno-raciale et origines ancestrales

Selon le recensement des États-Unis de 2010, la population était composée de 66,68 % —473 576 personnes— de Blancs, 14,77 % —104 871 personnes— d’Amérindiens (3,85 % de Yupiks, 2,95 % d’Iñupiat, 1,73 % d’Athabascans de l’Alaska, 1,20 % de Tlingits-Haidas, 1,08 % d’Aléoutes), 7,30 % —51 875 personnes— de Métis, 5,37 % —38 135 personnes— d’Asiatiques (2,73 % de Philippins, 0,66 % de Coréens, 0,48 % de Hmongs), 3,28 % —23 263 personnes— de Noirs, 1,04 % —7 409 personnes— d’Océaniens (0,66 % de Samoans) et 1,56 % —11 102 personnes— de personnes n’entrant dans aucune de ces catégories.

La population est majoritairement chrétienne (catholiques et protestants), mais avec de fortes minorités bouddhistes, confucianistes et animistes (Amérindiens). Il y a environ 6 500 chrétiens orthodoxes, héritage de la colonisation russe (avant 1867), mais aussi de l’immigration récente. Depuis 1867, de nombreux descendants de Russes sont devenus protestants, ou catholiques.

Il y a 15 % d’agnostiques, ou athées. Il y a aussi quelque 6 100 Juifs, et environ 1 500 musulmans (il y a deux mosquées à Anchorage et à Juneau).

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