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Le Groenland est un pays constitutif du Royaume de Danemark et un territoire d’outre-mer associé à l’Union européenne, situé entre les océans Arctique et Atlantique, à l’est de l’archipel arctique canadien, au nord-est de l’Amérique du Nord. Bien qu’appartenant physio-graphiquement au continent nord-américain, le Groenland a été politiquement et culturellement associé à l’Europe — en particulier à la Norvège et au Danemark, les puissances coloniales, ainsi qu’à l’île voisine d’Islande — pendant plus d’un millénaire. Le Groenland est la deuxième plus grande île du monde. Plus des trois quarts de son territoire sont couverts par la seule calotte glaciaire contemporaine en dehors de l’Antarctique. Avec une population de 55 847 habitants au , il est le pays le moins densément peuplé au monde.

Le Groenland a été habité pendant au moins les 4 500 dernières années par des peuples de l’Arctique dont les ancêtres ont migré depuis ce qui est aujourd’hui le Canada. Les Vikings se sont installés dans la partie sud inhabitée du Groenland, à partir du xe siècle, et les peuples inuits sont arrivés au xiiie siècle. Les colonies nordiques ont disparu à la fin du xve siècle. Au début du xviiie siècle, la Scandinavie et le Groenland ont repris contact l’un avec l’autre, et le Royaume de Danemark et de Norvège a établi sa souveraineté sur l’île.

Géologie, topographie et hydrographie

L’île est recouverte à 80 % par un inlandsis de 1 710 000 km2 de superficie et d’une épaisseur atteignant près de trois kilomètres de glace au centre, correspondant à l’altitude la plus élevée. Cet inlandsis est bordé de reliefs montagneux modérés entre lesquels s’écoule la glace par des glaciers. De certains d’entre eux se détachent des icebergs qui sont entrainés au large par les courants. C’est le cas à Ilulissat où les plus gros icebergs de l’hémisphère nord sont produits. En 1912, c’est l’un d’eux que le Titanic heurta.

Le Groenland a le plus grand Canyon du monde, situé sous l’inlandsis. En 2013, grâce à des observations satellitaires, une équipe de scientifiques a découvert l’existence d’un canyon d’au moins 750 kilomètres de long et 800 mètres de profondeur par endroits, traversant toute la partie nord-ouest de l’île arctique.

Les glaciers et la couche de glace présentent une certaine élasticité, mais les avancées différenciées et périodiques (rythme saisonnier marqué) de coulées de glace provoquent des cassures dont les ondes élastiques génèrent des tremblements de terre, enregistrés par des sismographes loin du pôle à travers le monde. Ces « tremblements de terre glaciaires » du Groenland sont caractérisés par une forte saisonnalité. Une étude publiée en 2006 a conclu que le nombre de ces séismes avait doublé de 2000 à 2005, tendance temporelle suggérant un lien avec une modification du cycle hydrologique et une réponse glaciaire à l’évolution des conditions climatiques.

Les sommets les plus hauts du pays sont situés sur la côte est. Le point culminant est le mont Gunnbjørn, haut de 3 733 mètres. Le plus connu est le mont Forel (3 360 mètres). Il porte le nom du professeur suisse François-Alphonse Forel qui, en 1912, organisa une souscription pour financer une expédition suisse au Groenland. On signalera qu’un autre mont proche porte le nom de Paul-Émile Victor, explorateur et ethnologue français. Deux autres Français ont contribué à la connaissance de ce pays : Jean-Baptiste Charcot et Jean Malaurie.

Climat

La calotte s’est formée il y a 4,1 millions d’années – durant le Pliocène – par la fermeture de l’isthme de Panama. Les précipitations neigeuses qui s’accumulent au centre de l’ile, se transforment progressivement en glace et assurent théoriquement la pérennité de cette calotte. Les scientifiques s’intéressent de près à l’évolution de l’épaisseur de la glace et aux apports d’eaux douces générés par la fonte (impact sur la circulation thermohaline) dans le cadre du réchauffement climatique. Ce désert de glace représentant 80 % de la surface de l’ile, est très inhospitalier. On y trouve des températures extrêmes été comme hiver, des vents violents dits catabatiques et un sol fait de glace, impropre au développement d’une vie animale (à l’exception d’un être microscopique nommé le tardigrade).

En hiver, dans le Nord du Groenland, le soleil disparait presque totalement pendant plus de trois mois. La température moyenne avoisine −30 °C et il souffle un vent violent. Tandis que l’intérieur du Groenland connait un climat d’inlandsis, les températures moyennes en bord de mer varient de −15 °C dans le Nord à °C dans le Sud. La côte sud-ouest bénéficie d’étés assez longs et assez doux. Les maximales y avoisinent les 10 °C en été, avec un record de chaleur de 28 °C. Alors que le Nord connait un climat très sec, le Sud bénéficie d’un climat beaucoup plus humide. Les précipitations tombent majoritairement sous forme de neige en hiver sur la côte orientale alors que sur la côte occidentale elles tombent majoritairement en été sous forme de pluie. À noter que Narsarsuaq, dans le Sud-Ouest du Groenland, a un climat non polaire puisqu’en juillet on y mesure une température moyenne supérieure à 10 °C.

−66,7 °C est le record absolu mesuré à Northgrip à environ 2 900 mètres, le 8 janvier 2007. − 66,1 °C est le record mesuré à Northice à 2 341 mètres, 78°04’N, 38°29’W, le 9 janvier 1954. Pendant l’été 2012, la calotte glaciaire a fondu sur 97 % de sa surface, pourcentage le plus important enregistré depuis qu’on mesure le dégel. De nombreux sites d’information francophones indiquent faussement que 97 % de l’inlandsis a disparu.

En hiver, la bande côtière montagneuse est cernée par la banquise à l’exception du Sud-Ouest de l’ile (environ jusqu’à la capitale Nuuk). En effet une branche du courant du Gulf-Stream y empêche la mer de geler. La côte est n’en bénéficiant pas, elle possède un climat plus hostile et un dégel de la banquise plus court. Ceci explique que seuls deux villages y existent : Ammassalik et Ittoqqortoormiit. Ce dégel, qui se déroule de la fin mars jusqu’en juillet, s’appelle ladébâcle. La reformation progressive de la banquise a lieu vers le mois de novembre.

Selon une étude menée en 2007 par Mark Meier de l’Université du Colorado à Boulder (États-Unis), la fonte partielle prévue des glaces du Groenland et de l’Antarctique ne contribuerait, qu’à hauteurs respectives de 28 % et 12 %, à l’élévation du niveau des mers durant le xxe siècle. Ce serait donc dans un premier temps les petits glaciers du monde qui, fondant désormais à une vitesse accélérée, contribueraient à des apports excédentaires de 417 milliards de mètres cubes en eau par an. Ils devraient rester les plus gros contributeurs jusqu’à la fin du siècle, avec 10 à 25 cm de surélévation du niveau marin actuel, à laquelle il faudrait rajouter l’expansion du volume d’eau des mers due à leur réchauffement (l’eau chaude est moins dense que l’eau froide).

Paysages et environnement

La végétation du Groenland est en très grande majorité constituée de toundra, une végétation basse et pauvre composée de mousses et d’herbes poussant dans les zones polaires qui occupent une grande partie du Groenland hors inlandsis. La grande végétation ne peut en général pas y pousser car le sol est trop gelé en profondeur. Il ne pousse que quelques arbustes, tels les bouleaux rampants, qui sont une adaptation de la végétation aux conditions très rudes du milieu, en particulier des vents desséchants. Il n’existe que deux petites zones à l’abri des vents qui sont pourvues d’arbres, toutes situées dans le Sud de l’île. La première, la vallée de la Qinngua, est la seule forêt naturelle groenlandaise et abrite principalement des espèces de bouleau pubescent (Betula pubescens) et de saule à feuilles grises (Salix glauca) poussant jusqu’à une hauteur de sept à huit mètres. La seconde est l’Arboretum Groenlandicum, un arboretum à Narsarsuaq abritant sur quinze hectares des arbres de taïga arctique tels que le mélèze de Sibérie, le pin tordu, l’épinette blanche et l’épinette de Sitka.

Au-delà de 66° de latitude nord, la végétation ne pousse plus, car le sol est soit recouvert par les glaciers, soit de la roche nue. Seuls quelques animaux vivent dans de tels milieux, comme l’ours polaire et lephoque. C’est une des zones du monde les plus exposées au réchauffement climatique, et les effets de ces changements climatiques sur la biosphère semblent y être plus rapides qu’ailleurs. Au sud de 66° de latitude nord, se trouve la « zone verte », ou poussent des arbres, ou le sol peut être cultivé (sous certaines conditions), et qui est en permanence dépourvue de glace : cette zone, tout au sud, couvre environ5 000 kilomètres carrés, et son climat ressemble à celui de l’Islande, ou du nord de la Suède ou de la Norvège : on peut y trouver des ours brun, des sangliers, des lapins, des oies sauvages, ou des canards, et différentes variétés de lézards.

Axes de communication et transports

Aucun réseau routier n’existe entre les différents villages, les glaciers et la ligne côtière, fortement découpée par les fiords, empêchent de construire des routes entre les localités. Seuls des ferrys, et plus rarement des avions, relient les villages entre eux en été. En hiver, des hélicoptères permettent d’assurer certains ravitaillements des villages pour la plupart isolés par la banquise.

Il existe néanmoins quelques rares itinéraires à travers la toundra, comme les deux cents kilomètres qui séparent Kangerlussuaq et Sisimiut, balisés par les Inuits grâce à des cairns (ou inuksuit). Ceux-ci étaient et sont encore parcourus en été par des marcheurs et parfois même des coureurs, et de plus en plus empruntés par les touristes en quête de treks (grandes randonnées) originaux.

Histoire

L’histoire du Groenland est celle de la survie et de l’adaptation des hommes dans les conditions climatiques extrêmes de l’Arctique. La couverture de glace recouvrant environ 95 % du territoire, l’activité humaine est cantonnée aux seules régions côtières. Le Groenland était inconnu des Européens jusqu’au milieu du xe siècle, époque à laquelle il a été aperçu par un certain Gunnbjörn, puis colonisé par Éric le Rouge en 984 ou en 985 (« quinze hivers avant que le christianisme fût légalement adopté en Islande », dit la Saga des Groenlandais) ; il avait été cependant habité auparavant pendant près de quatre millénaires par des peuples de l’Arctique (cultures du Dorset et de Saqqaq notamment). Lors de l’arrivée des Vikings qui y subsistèrent pendant plus de quatre siècles, il était en revanche très probablement inhabité. Les premiers arrivants avaient en effet disparu et les peuples inuits vivant actuellement au Groenland ne s’y sont établis qu’au début du xviiie siècle.

En 1491-1492, l’île est visitée par le navigateur portugais João Fernandes Lavrador.

Alors que les établissements vikings de la côte sud-ouest disparaissaient finalement au cours du xve siècle du fait du refroidissement de plusieurs siècles appelé « petit âge glaciaire », les Inuits y ont, quant à eux, survécu jusqu’à nos jours. Ils ont développé une société capable de vivre sous un climat très rude. Ainsi, ils demeurèrent pendant plusieurs siècles le seul peuple à habiter l’île. Auxviiie siècle, le Royaume de Danemark et Norvège fit cependant valoir ses droits sur le territoire, alors que l’on était sans nouvelle des Vikings partis coloniser l’île depuis plusieurs siècles. Craignant qu’ils ne fussent retombés dans le paganisme, les autorités danoises organisèrent une expédition missionnaire en 1721. Ne trouvant aucun descendant des Vikings groenlandais, les membres de l’expédition se consacrèrent à la conversion des Inuits et à l’établissement de colonies commerciales le long de la côte. L’île repassa donc sous domination scandinave et conserva son statut de colonie jusqu’en 1953. Durant la Seconde Guerre mondiale, le Groenland se détacha socialement et économiquement du Danemark, alors occupé par les Allemands. En revanche, de nombreux liens se créèrent avec les États-Unis et le Canada. Après la guerre, le Danemark reprit le contrôle du Groenland, mais dut transformer son statut en 1953 : de colonie, il passa à celui de comté d’outre-mer, avant d’acquérir l’autonomie interne en 1979. Enfin, en 1982, les habitants décidèrent de faire un demande de retrait de la CEE à laquelle le Danemark avait adhéré en 1973. Le retrait s’a effectué le 1ère février 1985.

Importance stratégique et militaire

Une importante base militaire américaine intégrée à l’OTAN se situe à Thulé. Elle existe depuis 1941. Elle est intégrée à l’OTAN en 1951. En 1961 l’effectif atteint 10 000 personnes. C’est à cette époque qu’est construit un radar du Ballistic Missile Early Warning System (BMEWS), c’est-à-dire un élément stratégique de la défense antimissiles des États-Unis (12th Space Warning Squadron, 22d Space Operations Squadron). La base de Thulé a été très active pendant la Guerre froide. Un vol de bombardier armé d’armes nucléaires, non déclaré au Danemark, s’est écrasé au Groenland en janvier 1968 (Accident de Thulé). Il dissémine quatre bombes, dont l’une semble n’avoir jamais été retrouvée. En 2004 le gouvernement danois a signé un accord avec les États-Unis autorisant le renforcement de la base pour la modernisation du système antimissiles. Il existe aux États-Unis une conscience aiguë de l’importance du Groenland. Le journaliste John J. Miller déclare : « C’est une honte qu’un pays aussi insignifiant que le Danemark puisse tenir une telle place à propos d’un aspect aussi essentiel pour la sécurité des États-Unis. »

De 1958 à 1966, les États-Unis ont déployé au Groenland, à 200 km de la base de Thulé, un projet nommé Iceworm qui consistait à créer un réseau de centaines de kilomètres de tunnels sous-glaciers pour déployer des dizaines de missiles nucléaires mobiles. L’implantation a commencé à Camp Century avec une logistique fournie par un réacteur nucléaire mobile. Le projet a été abandonné à cause de problèmes de stabilité des tunnels. L’ensemble a été présenté à l’époque, notamment par le gouvernement danois, comme un projet scientifique de recherches polaires.

Économie

La pêche représente 95 % des exportations. Il existe un accord de partenariat en matière de pêche entre la Communauté européenne, d’une part, et le gouvernement du Danemark et le gouvernement local du Groenland. Le Groenland présente un fort potentiel minier et pétrolier. Ses eaux côtières recèleraient des réserves de pétrole équivalentes à la moitié de celles de la mer du Nord. Le réchauffement climatique va faciliter l’accès à ces ressources. L’US Geological Survey estime les réserves pétrolières à la moitié de celle de l’Arabie saoudite. Cela représenterait environ 10 % des réserves mondiales connues. Les réserves de gaz sont importantes, mais elles n’ont pas été évaluées précisément. Le groupe américain Alcoa envisage l’implantation d’une grande usine d’aluminium sur la côte ouest (Maniitsoq). Elle pourrait occuper 5 000 personnes à la construction, et créer environ 700 emplois. L’investissement prévu est de l’ordre de trois milliards d’euros. La date prévue de mise en service est 2014. Ce projet suscite d’ores et déjà un conflit avec le Danemark. Le gouvernement groenlandais souhaite que les droits d’émission de gaz à effet de serre soient ceux d’un pays en voie de développement. Actuellement ce sont les règles danoises qui s’appliquent. Elles impliquent une pénalisation de la production de gaz à effet de serre.

À la pointe sud de l’île, dans le sous-sol du plateau surplombant la ville de Narsaq, la compagnie australienne Greenland Minerals and Energy Ltd a découvert ce qui pourrait être le plus grand gisement mondial de métaux rares. L’exploitation des richesses du sous-sol est une perspective à double tranchant : elle ouvre la possibilité de s’affranchir de la tutelle danoise, mais, ce faisant, menace l’environnement et les traditions.

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